18 avril 1980 : le Zimbabwe obtient son indépendance, 21 coups de canon résonnent dans le ciel d’Harare, sa capitale. Le lendemain, d’une indépendance l’autre, une mère expulse son petit à 7h35, on lui donne trois coups sur les fesses, il crie, je suis.
Ces deux informations, sans lien apparent, se rejoignent en une philosophie : chacun a le droit d’être maître de son destin. Fasciné par le continent africain, le petit bonhomme n’aura de cesse de défendre une juste égalité entre les hommes. Alors, petit à petit, il apprend à manier le verbe, à jongler avec lui, en en faisant son moyen d’expression favori. La plume et le papier, voilà deux outils bien sommaires, mais aux possibilités infinies.
Voir et donner à voir le monde, dans une optique de tolérance, de compréhension, telle est l’ambition qui me guide. L’humanisme est sans doute naïf et utopique mais que serait l’existence sans un rêve et deux bras pour le porter ?