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I and I

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La Quête

La seconde

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L'archive

Le mot

Un gentleman c'est quelqu'un qui sait jouer de la cornemuse et qui n'en joue pas.
 Pierre Desproges

20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 18:23

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Après environ cinq années de discussions  autour des sanctions à appliquer au racisme et au négationnisme en Europe, les 27 pays membres de l’Union européenne se sont mis d’accord sur un texte.

Jeudi au Luxembourg, les ministres européens de la Justice ont trouvé un accord sur un texte qui prévoit des sanctions contre le racisme, le négationnisme et la xénophobie. Il prévoit des peines d’une à trois années de prison pour « toute incitation publique à la violence ou à la haine visant un groupe de personne ou un membre d’un tel groupe, défini par référence à la race, la couleur, la religion, l’ascendance, l’origine nationale ou ethnique ». Des sanctions similaires seront appliquées pour toute personne faisant « l’apologie publique, la négation ou la banalisation grossières des crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre ». De tels comportements entraîneront des sanctions si ils incitent à la haine ou la violence envers un groupe de personne. Si l’accord a été aussi long à trouver, c’est en partie dû au fait que certains pays de l’UE voyaient dans un tel texte une possible atteinte à la liberté d’expression. L’importance de l’enjeu aura finalement eu raison de leurs réticences.

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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 21:18

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« La voix est un ensemble de muscles, il faut l’échauffer, l’entraîner. Si un sportif court sans échauffement, il se claque. Pour un chanteur c’est la même chose. » explique Brice Davoli, compositeur de musique mais également coach vocal. Le métier d’entraîneur fleurit ces dernières années et d’aucuns doutent de sa réelle utilité. Le coach vocal travaille à l’ombre des paillettes pour que ses « élèves » puissent y rester.

Tout a commencé par une rencontre sans fausse note pour ce jeune français de 26 ans, compositeur et producteur d’albums pour des artistes français . A 21 ans, il croise la route de Richard Cross, médiatique professeur de chant de la Star Académie et coach vocal de Michel Sardou. Ils partagent la même passion pour les comédies musicales anglo-saxonnes. Il n’en faut pas plus pour que Brice devienne son assistant pendant deux ans. Mais que fait au juste un coach vocal ?

« C’est un travail pédagogique, il faut avoir la passion d’enseigner » résume-t-il, tout en ajoutant qu’ « il est gratifiant de pousser les artistes à donner le meilleur d’eux-mêmes ». Comment ? Par des training de trois semaines avant une tournée. L’objectif pour l’artiste est d’apprendre à gérer  sa voix, à l’économiser afin de pouvoir tenir dans la durée. Le coach orchestre les vocalises de l’artiste, il soigne les petits problèmes de justesse et crée une dynamique positive. Présent pendant les concerts, il accompagne le chanteur pendant ses vocalises, échauffement vocal avant et après les balances. « Il faut que la voix soit chaude et ouverte au moment d’entrer sur scène ». Pendant le concert, il prend des notes sur les points positifs et négatifs et fait un débriefing dans la soirée.

La partition du coach ne s’arrête pas aux seuls aspects techniques. Brice Davoli guide ses « protégés » dans leur vie quotidienne. Il les aiguille sur l’hygiène de vie nécessaire au maintien de la qualité de leur voix : éviter les espaces enfumés, avoir une alimentation équilibrée. Une chose sur laquelle il  insiste particulièrement : le sommeil . « Dormir permet une bonne récupération des cordes vocales ». Et puis il y a la part psychologique. L’artiste se sent réconforté d’être accompagné en tournée. Pour Chimène Badi, qu’il coache depuis son éclosion, il «  lui apporte le confort de se sentir sécurisée ». Ainsi la chanteuse ne se brise pas la voix, ou si c’est le cas, Brice est là pour la réparer. Elle se sent protégée par la présence du technicien, sorte de Freud des cordes vocales.

« C’est un travail de rencontre, accompagner des artistes n’est pas tout. Ce sont des histoires humaines aussi bien que professionnelles ». Il évoque avec un plaisir non dissimulé le travail effectué avec Benoît Poelvoorde pour les besoins du film Podium. Si ses projets se tournent plus vers la composition de musiques de film, il pense continuer ce travail qui reste pour lui une histoire de chœur.

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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 21:13

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Lost redécolle avec le lancement aujourd’hui de sa saison 3 sur RTL-TVI. Petit retour en arrière. Un crash d’avion, une île déserte, quelques survivants au passé trouble, des ours polaires sous un soleil tropical, des stations scientifiques disséminées un peu partout sur l’île, un monstre gigantesque qui rôde dans la jungle mais qu’on ne voit pas, façon Les dents de la mer, un groupe d’indigènes aux intentions hostiles, surnommé les Autres. Voilà quelques-uns des nombreux ingrédients de la série à succès imaginée par J.J. Abrams, également créateur d’Alias. Au départ, la commande des studios tient en quelques mots : des rescapés d’un crash aérien se retrouvent sur une île déserte. Il va laisser libre cours à son imagination fertile. Les 48 survivants, colocataires forcés en plein milieu du Pacifique, sont vite confrontés à de nombreux défis. Ils doivent se faire confiance et s’unir pour survivre mais leur personnalité et leur passé ne facilite pas la tâche. La série conjugue habilement passé et présent à l’aide de nombreux flash-back. Centrée sur une quinzaine de personnages, chaque épisode zoom sur une ou deux personnalités. On découvre que parmi eux se trouvent un ancien toxicomane, une criminelle en fuite, un schizophrène, un paralysé des membres inférieurs qui court maintenant comme un lièvre, une malade en phase terminale qui recouvre  toute sa santé… Les pouvoirs du lieu participent au mystère, à l’opacité de la série.

Un nouveau triangle des Bermudes

La deuxième saison a vu la découverte de postes d’expériences scientifiques sur l’île et la rencontre des survivants avec les « autochtones » : les Autres. Ces nouveaux éléments ajoutent à la complexité des énigmes : quel est ce lieu ? Qui sont ces Autres ? Quel genre d’expériences ont été ou restent menées sur l’île ? Pourquoi plusieurs crashs d’avions et naufrages de bateaux ont eut lieu au même endroit ? Un peu trop de questions pour les téléspectateurs qui, moins nombreux, ont trouvé la seconde saison un peu lente et mystérieuse. La troisième mise plus sur l’action et les solutions. Ce nouveau virage, amorcé par les producteurs alertés de voir les taux d’audience reculer, va répondre à bon nombre de questions. Quelques « scoops » ? Le monstre de l’île peut prendre différentes formes, y compris humaine. On aura enfin l’explication des miracles médicaux de l’île. Deux personnages principaux partagent en fait des liens familiaux. Les Autres sont en fait des... Enfin, des réponses et plus d’action, ne ratez pas le début. Sachez malgré tout que certaines zones d’ombres persisteront : une saison 4 est déjà prévue et en cours de production. Patience et longueur de temps…

 Lost saison 3, épisode 1, le 16/04 à 20h15, RTL-TVI

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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 21:11
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Nouvelle « phase de jeu » ce week-end dans une partie d’échec entre Vladimir Poutine et le mouvement d’opposition l’ « Autre Russie » mené par l’ancien champion du monde d’échecs Vladimir Poutine. Deux manifestations anti-Poutine samedi et dimanche à Moscou puis Saint-Petersbourg ont été sévèrement réprimées par des policiers et des militaires envoyés par le Kremlin.

Quand le Roi est mis en échec, il sort ses cavaliers. Samedi et dimanche à Moscou et Saint-Petersbourg ont eu lieu deux manifestations contre le président Russe Vladimir Poutine. Organisées par le mouvement d’opposition l’ « Autre Russie », dont le leader est l’ancien champion du monde d’échecs Garry Kasparov, elles se sont heurtées à une répression sévère des policiers et militaires.

L’Autre Russie est une alliance qui réunit les représentants de différents mouvements politiques et de défense des droits de l’homme. Elle veut lutter contre la réduction des droits du citoyen en Russie et certaines pratiques du Kremlin qu’elle juge anticonstitutionnelles. Son leader, Garry Kasparov, utilise son intelligence tactique en rassemblant différentes sensibilités politiques et acteurs de la société civile. On trouve dans ce mouvement des étudiants qui ne supportent plus la corruption à l’intérieur des Universités comme des retraités qui vivent avec des pensions misérables.

Samedi à Moscou, l’ « Autre Russie » organisait une manifestation à Moscou avec quelques milliers de participants. La réponse du gouvernement ? Pas moins de 9000 policiers et militaires pour leur faire face. Résultat : affrontements entre manifestants et policiers se soldant par plus de 170 arrestations, dont celle de Kasparov. Ce dernier a été retenu pendant 6 heures et condamné à payer une amende de 1000 roubles (30 euros) pour participation à une manifestation non autorisée. Dimanche, bis repetita : nouvelle marche à Saint-Petersbourg réunissant 3000 personnes et violents affrontements avec la police. Kasparov a déclaré sur CNN : « ces deux derniers jours ont montré que le régime de Poutine n’accorde plus d’attention à la légalité et s’en remet à la force brutal ». Prochaines élections législatives en Russie en décembre 2007 avant la présidentielle de mars 2008. L’« Autre Russie » et ses idées gagneront-ils la partie ?

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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 01:58

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Ce week-end Bruxelles va swinguer aux sons cuivrés et festifs des musiques balkaniques. Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles propose une première. Un festival entièrement consacré aux sonorités venues d’Europe du Sud-Est : le Balkan Trafik Festival les 13 et 14 avril. Ces musiques jouissent aujourd’hui d’un vent favorable dans le monde entier. On le doit en partie aux succès commerciaux des films d’Emir Kusturica comme La vie est un miracle (2004) , Chat noir, chat blanc (1998), ou du français Tony Gatlif avec son dernier opus Transylvania (2006) ou plus tôt, Gadjo Dilo (1997). Leur point commun ? Les bandes originales, musiques cuivrées des Balkans ou jazz Tzigane, y sont comme un personnage à part entière.

Au delà de l’aspect festif, les organisateurs ont la volonté de promouvoir l’image de pays qui s’apprêtent à rejoindre l’Union européenne. Ils proposent un programme « shaker » qui fait la part belle aux sonorités traditionnelles et électroniques. Ainsi on pourra partir à la découverte de la Fanfare Ciorcalia, fanfare la plus rapide de l’Ouest roumain. Elle mêlent à la fois grands classiques de la musique rom (tzigane) et inspirations plus contemporaines. Les amateurs seront ravis de pouvoir assister à une représentation exceptionnelle d’Esma Redzepova, couronnée « Reine des gitans » des mains d’Indira Ghandi. Née à Skopje en Macédoine, entendue dans le film Gadjo Dilo, sa philosophie tient en une phrase « La musique est le seul luxe des pauvres. Quand tu chantes, tu n’a pas de mauvaises pensées, et quand tu danses, tu sens moins la faim ». A la quinzaine d’artistes et DJ vendredi et samedi s’ajoute la présence de Goran Bregovic le mercredi 25 avril, cerise sur le gâteau. Musicien né à Sarajevo révélé par les films de Kusturica, beaucoup voient en lui un compositeur incontournable du siècle. Avec son orchestre des mariages et enterrements, il sillonne les scènes du monde et met en scène l'univers généreux et festif des tziganes.

Dans le fascicule de la BO de Swing (2001), on pouvait lire ces mots de  Tony Gatlif : « C'est une musique qui crie la peur et la douleur d'un peuple qui a mal à son âme. C'est pour ça que la musique tsigane est belle.. Mais cette musique est un cri de douleur, de douleur ancestrale qui vient de l'âme de tout un peuple ». C’est cette beauté douloureuse qui vous attend l’espace de deux soirées pendant lesquelles on pourra aussi découvrir la gastronomie locale, déguster des vins, voir une exposition de photos et des films sur les Balkans. 

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11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 00:33

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Vingt ans après son suicide, en 1987, l'Italie rend hommage à Primo Levi, le célèbre écrivain juif italien rescapé de la Shoah. Déporté à Auschwitz, il avait écrit un livre sur son expérience de survie dans le camp de concentration.

Primo Levi avait été chargé en 1945 de rédiger pour les alliés une analyse technique du fonctionnement du camp d'extermination d'Auschwitz . Ce rapport sera la base de son livre Si c'est un homme qui paraît en 1947, soit seulement deux ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Il y fait une description quasi-scientifique de la survie à Auschwitz et esquisse la vision la plus objective possible de l'inhumanité du camp de concentration. L'écrivain, chimiste de formation, a ainsi étudié la Shoah en utilisant une méthodologie scientifique. L'ouvrage est resté longtemps méconnu avant d'être considéré comme un chef d'œuvre. Traduit dans une trentaine de langues et toujours vendu à 200 000 exemplaires par an en Italie, il fait aujourd'hui partie du programme scolaire italien.

L'Italie organise différents évènements culturels autour de Primo Levi pour rendre hommage à cet écrivain aujourd'hui unanimement reconnu. Turin, la ville de l'auteur, accueille à partir du 17 avril l'exposition « Primo Levi, puisque c'est un homme ». Elle met en lumière d'autres facettes de l'auteur qui a souvent été réduit au rang de simple témoin. Clin d'œil au chimiste qu'il était : on y verra des panneaux dont les teintes s'assemblent et se transforment. Sa profession lui avait permis d'échapper à la mort en travaillant dans un laboratoire du camp.

Des lectures, une émission de radio, un concert auront également lieu pour compléter l'hommage rendu par toute une nation à ce grand témoin et écrivain de l'Histoire.

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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 19:02

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Enki Bilal vient de mettre le point final  à un projet débuté il y a douze années. Avec « Quatre ? », dernier volet suivant « Le Sommeil du Monstre », « 32 Décembre » et « Rendez-vous à Paris », ses personnages se retrouvent individuellement et collectivement après une quête qui aura tenu en haleine ses nombreux lecteurs.

L’histoire débute en 2026. Nike Hatzfeld, 33 ans, se rappelle les premiers jours de son existence. Né en 1996, dans une Yougoslavie qui éclate avec la guerre, il atterit dans un hôpital de Sarajevo. Il y fait la rencontre d’Amir et de Leyla, orphelins comme lui. Une promesse fait alors basculer son destin : il leur jure de les retrouver et de les protéger toujours. 2026 est une époque sombre pour la planète. Les démocraties du monde entier sont menacées par les obscurantisme religieux et un certain Optus Warhole, incarnation du Mal suprême.

L’idée, le projet a de quoi déstabiliser le lecteur. En mettant en scène trois orphelins des Balkans, Bilal propose une mélange ethnique à l’image de ce qu’était la Yougoslavie. Dans « Le Sommeil du Monstre », volet le plut violent, terrifiant, il crée un obscurantisme religieux issu des trois monothéismes. Celui-ci déclare la guerre au reste du monde. Beaucoup y ont vu une prédiction du 11 septembre. L’événement a été pour le dessinateur « la validation de ses obsessions ». Il en est ressorti « horrifié sur le plan humain mais soulagé sur le plan artistique ». Pour lui « il y a eu le travail d’avant le 11 septembre et celui d’après. Il est intéressant de voir le temps interférer sur sa propre création ».

        Une vision du monde éclairant passé, présent et avenir

Optus Warhole, personnage du « Sommeil du Monstre » malmène la planète, il s’autoproclame « incarnation du mal absolu ». Dans « 32 Décembre », il se mue en artiste du Mal suprême capable de dupliquer les êtres humains et de jouer avec  eux. Ses sujets d’expérience favoris : le trio d’orphelins. En partant de l’inhumanité du monde et de certain de ses acteurs, Bilal tend au fil de son œuvre vers une humanisation progressive des personnages. Quand ils se rejoignent finalement dans « Quatre », le groupe retrouve son identité mais les individus qui le composent sont enfin eux-mêmes : des êtres humains.

 Le travail de ce dessinateur à part : une réflexion sur notre société à travers des prismes comme la mémoire, la religion, la politique, la violence, l’éloge des différences. Notre début de siècle « marqué par l’obscurantisme religieux », se révèle comme une période de régression : « Desproges ou Coluche ne pourraient pas exister aujourd’hui » dit-il avec regret. Ses livres témoignent d’un travail graphique exceptionnel, à base de peinture. En utilisant l’imaginaire, il nous parle de notre société d’hier, d’aujourd’hui et de celle que nous préparons. L’anticipation de notre futur, et les possibilités qu’elle autorise, permet de mieux éclairer le présent. L’auteur nous met en garde contre toute forme de dérive politique, religieuse, médicale ou économique. Il délivre un message de tolérance, d’ouverture sur les différences, un monde où toutes les formes de barrières entre individus seraient oubliées.

Quatre? , Enki Bilal, Casterman, 62 pages, 13,95 euros

Dessin: crédit Casterman et Enki Bilal

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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 17:01

concert-Ben-Harper-017.jpgAvec tes deux potes de lycée vous venez de monter le Groupe qui va dynamiter la scène rock internationale ? Vous n’avez pas d’argent à investir pour produire une maquette ? Le monde de la production, de la scène vous est complètement étranger ? Aucune chance dans cet univers cruel, vous resterez d’éternels artistes alternatifs incompris ? Pas forcément, il ne tient qu’à vous de frapper aux bonnes portes. Pour se faire, armez vous de patience, de dynamisme mais surtout d’un ordinateur avec connexion Internet. Deux sites Belges vous permettent de mettre votre nez sur la scène rock en Wallonie et à Bruxelles. Avec pourquoi pas le Madison Square Garden en ligne de mire…

 

Belgorock, http://www.belgorock.be/index.php?section=home, met sous les feux de la rampe des groupes de musiciens rocks, inconnus au bataillon pour le quidam. On y trouve des portraits agrémentés d’extraits d’album, des news de la scène rock, une présentation exhaustive des tournées et des festivals en Wallonie et à Bruxelles. L’agenda de tous les concerts est régulièrement mis à jour. Côté coup de pouce, une rubrique petites annonces est à la disposition des internautes. Trouver une basse, vendre ses amplis, former un groupe quand vous n’êtes que deux et qu’il vous manque un bassiste… Pas particulièrement beau, le site offre pas mal de possibilités pour découvrir ou se faire découvrir.

Court-circuit, http://www.court-circuit.be/tpl/index.php, complète le premier site. Né d’une ASBL fondée 1993 pour lutter contre l’étiolement de la scène rock Belge,. Divers organisateurs Wallons et Bruxellois voulaient redonner ses lettres de noblesse à la musique rock. Ce site revendique trois missions : l’information via une banque de données des  professionnels du milieu; la formation en aidant les musiciens à professionnaliser leur travail ; la promotion par le concours Circuit qui vous sort de l’anonymat, et grâce à des compilations d’artistes peu connus. On y trouve aussi la Boutik rock, vitrine rock de la Communauté française.

Avec tout ça, si vous n’arrivez pas à percer dans le milieu, pensez peut-être à vous reconvertir…

Photo:  an Innocent Criminal by Clo

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6 avril 2007 5 06 /04 /avril /2007 08:41

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Une plate-forme de débat sur l’avenir de la culture en communauté française. Voilà ce qu’est IMAL, http://www.imal.org. Bon, pourquoi pas ? Mais qui trouve-t-on exactement ? Le site est vraiment bien conçu, à la fois complet, original dans sa forme, au visuel et à l’utilisation assez créative.

Le sigle IMAL en page d’accueil permet de naviguer quelque peu dans cet univers culturel. En cliquant sur le « I », vous découvrez l’Identité d’IMAL, sur le « M » vous faites connaissance avec l’équipe complète des Membres, sur le « A » vous vous tenez au courant des Actualités et le « L » vous propose les liens du site (artistes, partenaires, production nouveau média....).

IMAL a été crée en 1999 par une association d’artistes (NICC), d’autres artistes, des designers et ingénieurs interactifs, des « activistes des nouveaux médias ». Il se veut un laboratoire artistique, intégré au niveau européen, qui souhaite soutenir l’appropriation des nouvelles technologies à des fins artistiques.

La page d’accueil met en lumière des installations interactives présentées à Ixelles.  Il est regrettable que la date de péremption de ces évènements culturels ait expirée. Peut-être les personnes qui alimentent ce site devraient-elles penser à actualiser leur agendas. Car ces évènements ont eu lieu il y a presque trois mois…

Malgré tout en vadrouillant un brin, on a accès à toute une bande de donnée sur des ateliers de travail, des colloques, des cd-rom, des DVD, des exhibitions, des concerts, des projets artistiques et autres « art works ». Les présentations, agrémentées de montages photographiques inénarrables (voir http://www.imal.org/SaltLake/index.html), peuvent parfois paraître étranges. Mais en creusant, l’amateur d’art, de culture et de nouvelles technologies,  saura se frayer un chemin et y trouvera son compte.

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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 17:27

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« Bonne chose de faite » glisse avec un sourire André Flahaut, Ministre de la Défense, à son confrère Patrick Dewael, Ministre de l’Intérieur. Ils ont signé mercredi le nouveau protocole d’accord sur la collaboration réciproque entre la police et la Défense. Le premier accord passé en 2003 portait sur un appui opérationnel pour l’organisation de la sécurité des sommets européens, ou la surveillance d’ambassades. Mais comme le note le Ministre Dewael « la collaboration entre policiers et militaires ne s’est pas arrêtée au seul aspect opérationnel ». Il arrivait que les militaires effectuent des tâches administratives ce qui permettait aux policiers d’aller plus sur le terrain. Ils ont par exemple assisté les communes  pour  la délivrance des cartes d’identité électroniques.

« Le protocole de 2003 était un premier pas » lâche le Ministre de la Défense. Après avoir testé et évalué ce modèle pendant quatre ans, l’échange a été « jugé très satisfaisant ». Ce nouvel accord pose donc le second pas. Le document officialise la collaboration dans les domaines non-opérationnels. Explications. Il va faciliter la mise à disposition de la police de certaines infrastructures militaires. La police pourra utiliser du matériel comme par exemple des grandes tentes militaires. Elle aura également accès à des stands de tir, des terrains d’entraînement sportif, des logements. Cette association est aussi susceptible de s’étendre à l’entraînement et à la formation.

S’il a suscité une certaine réticence en 2003, étant annoncé sur fond de campagne électorale aux accents sécuritaires, le temps aurait fait ses preuves. Et le nouveau protocole se place dans une volonté globale « d’ouvrir la Défense à la société civile » afin de permettre « une meilleure synergie entre les départements ». L’objectif est d’optimiser le service rendu à la population. Toujours pour André Flahaut, l’accord  « met en commun l’expertise des deux départements »  dans cette optique d’amélioration des services offerts à la société civile. Et de conclure « Le temps où chacun gardait son matériel et ses structures est révolu ».

Les Ministres souhaitent que ces différentes mesures permettent de réaliser un certain nombre d’économies. Seul les surcoûts générés par la prestation seront facturés, à savoir le carburant des véhicules, les heures supplémentaires du personnel, la consommation électrique. « La Défense ne fera pas de bénéfice sur le département de l’Intérieur » note le Ministre socialiste. On avait bien saisi que le bénéfice sera avant tout pour le citoyen.

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