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I and I

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La Quête

La seconde

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L'archive

Le mot

Un gentleman c'est quelqu'un qui sait jouer de la cornemuse et qui n'en joue pas.
 Pierre Desproges

16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 12:10

                        En Flandre, le vélo fait plus parti du mode de vie qu’en Wallonie. 14,5% des Flamands l’utilisent chaque jour comme moyen de transport, contre 3,4% des Wallons. Mais les deux roues ne se résument pas au transport, ils peuvent aussi être un loisir agréable. Sa pratique se développe ces dernières années en Wallonie grâce à ce genre d’initiative.

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« Des voies d’avenir qui utilisent des chemins anciens ». Christian Merveille, chanteur et conteur pour enfant, a une certaine émotion dans la voix quand il parle du réseau RAVeL. Petit retour en arrière.

 

En octobre 1995, la Communauté française crée le RAVeL, réseau autonome des voies lentes. Ce sont des itinéraires routiers réservés aux cyclistes, piétons, cavaliers et personnes à mobilité réduite. Ils couvrent aujourd’hui environ 2000 km du territoire Wallon. Retrouver les joies simples de la promenade à vélo constitue un élément moteur de ce projet. Des chemins de halage et des voies ferrées désaffectées sont réaménagées pour concevoir les parcours. La formule, plutôt discrète au départ, soulève rapidement un fort enthousiasme. Secret du succès ?

 

 

  «  L’aventure s’ouvre au coin de la rue  »

Les cyclistes sont unanimement ravis par les RAVeL. Christian Merveille, cycliste chevronné en plus d’être conteur, trouve « extraordinaire cette fête du vélo très familiale, on rencontre beaucoup de gens, on se réapproprie les voies anciennes et l’aventure s’ouvre au coin de la rue, en découvrant au passage des chemins de traverse ».  Chacun à son rythme, les participants « papottent » et « des amitiés se créent ». « C’est un vrai plaisir, il y a une ambiance bon-enfant, on découvre des coins incroyables que l’on continue à fréquenter par la suite » précise Marie-Hélène Vanderborght, journaliste télé et radio.

 

Tout le monde y est le bienvenu et le vélo est ainsi de plus en plus apprécié en Wallonie. Adrien Duveneau se rappelle qu’il devait y avoir une cinquantaine de personnes à la première randonnée, il y en a aujourd’hui deux à trois mille.

La nouvelle saison du Beau vélo de RAVel arrive à grand pas. Une grande nouveauté souhaitée par l’animateur va voir le jour cette année : l’équipe prévoit une randonnée en Flandre au mois d’août, dans la région de La Panne. L’occasion pour Wallons et Flamands de se retrouver autour de cette passion commune du vélo.

Une des force de ces rendez-vous : partager un moment fort où chacun a sa place, les valides comme les personnes à mobilité réduite. Tout est prévu pour eux, comme tient à le souligner Philippe Gloaguen, directeur du Guide du Routard y ayant participé. « Etant personne à mobilité réduite, j’ai été frappé qu’on pense aussi à nous. Je me souviens d’une grande côte d’au moins 500m, avec un ami on a pensé qu’on n’y arriverait jamais. Or l’équipe de la RTBF avait prévu une voiture break dans laquelle nous sommes montés avec nos vélos. C’était touchant de sensibilité. ». Lui qui a fait cette émission est ému : « par rapport à tout ce que je connaîs comme émission française, le beau vélo est l’expérience la plus belle à laquelle j’ai assisté entre l’animateur et les auditeurs. Faire appel aux gens, se donner rendez-vous pour une petite ballade, je trouve ça formidable ». Il évoque avec le sourire cet arrêt dans une boulangerie que les randonneurs ont dévalisé et parle de moments rares de partage avec tout le monde.

Adrien Joveneau, journaliste de la RTBF, a l’idée de créer une émission radio. Il lance sur Vivacité « Le beau vélo de RAVeL ». On doit la formule à l’inénarrable Benoît Poelvoorde. A l’époque le journaliste, qui fréquente ces sentiers cyclistes, note que « personne ne connaissait le réseau RAVeL ». L’émission se place dans la foulée de ces randonnées et lui « sert de vitrine médiatique, elle favorise son développement ». Sur les ondes, on invite le grand public à redécouvrir pendant l’été le plaisir de se promener à bicyclette. Adrien Joveneau organise des randonnées le samedi lors desquelles les amateurs de bicyclette  se joignent à la caravane de Vivacité pour un après midi de rencontres et de convivialité : une expérience extraordinaire.

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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 08:37

                                                                                                                   © IFAW

Le Song of the Whales, bateau de recherche et de protection des baleines pour l’IFAW (Fonds International pour la protection des animaux), jette l’ancre ces jours-ci dans le port de Bruxelles.

 

Evidemment, on ne traque pas la baleine à Bruxelles. La plupart des espèces sont protégées, mais contrairement aux idées reçues, leur chasse reste encore très courante au Japon et en Islande. Vassili Papastavrou, un des scientifiques à bord, explique que « la Commission Baleinière Internationale a imposé un moratoire sur la chasse à la baleine en 1986. Pourtant celle-ci continue, 30 000 animaux ont été tués depuis ». Oliver Boisseau, autre chercheur de l’équipe, déplore qu’« on tue des baleines au Japon sous prétexte de faire de la recherche, alors qu’on y mange sa viande ». Dénoncer ce type de pratiques fait partie des objectifs du Song of the Whales.

Outre la sensibilisation du public, l’équipe utilise des méthodes d’observation dites « non-invasives ». Il s’agit d’étudier les mammifères marins sans entrer en contact avec eux,  sans effectuer de prélèvements susceptibles de les blesser ou de les tuer. Pourquoi ces techniques ? Pour contrer l’idée qu’il faut tuer les baleines pour les étudier. Les scientifiques recensent les différentes espèces, pour faire un état des lieux de leur présence dans les mers. Ils dénombrent ainsi les populations et dressent un tableau de la biodiversité marine. Leur objectif est de mieux les connaître, afin de mieux les protéger.

Oliver Boisseau tire le signal d’alarme : « beaucoup de ces mammifères meurent accidentellement, coincés dans des filets de pêche, heurté par des navires. L’an dernier neuf cétacés ont péris dans ce type de collision. D’autres s’échouent, rendus sourds par les sonars des bâtiments militaires ».

« L’équipe fonctionne un peu comme une famille »  explique Bridget Jones, responsable de la communication et de l’éducation sur le bateau. « Neuf personnes y travaillent à plein temps : trois marins, cinq scientifiques, un chargé de la communication et de l’éducation ». Les chercheurs utilisent quatre hydrophones pour enregistrer les fonds sous-marins. Ils procèdent également au pistage vidéo, et disposent d’ordinateurs de pointe pour repérer la présence des baleines. « Nous avons créé des systèmes et des logiciels qui nous permettent de détecter et de suivre les sons des baleines sous l’eau ». Deux personnes sont postées en vigie sur une plateforme qui monte le long du mat. Elles gardent un œil sur les eaux environnantes ; quand le cri « Event ! » rompt le silence, c’est le signe qu’une baleine  est visible à la surface.

 Informer mais aussi former

Afin d’informer le public, le navire sillonne les mers du monde à la rencontre des acteurs locaux sensibles à son action : chercheurs, étudiants et hommes politiques. Bridget Jones évoque les rencontres avec ces « scientifiques qui sont intéressés et veulent être formés à ces nouvelles techniques de recherche non-invasives ». A Bruxelles, une dizaine de chercheurs ont eu droit à une visite explicative des lieux. Tous sur le pont avant la descente au cœur du navire, ils font peu à peu connaissance avec les outils de pointe, dont dispose le Song of the Whales.

Parmi eux, Jean-Pierre Vogt, de l’Institut Royal des Sciences Naturelles, à l’Unité de Gestion du Modèle Mathématique de la Mer du Nord (UGMM). « Nous sommes très sensibles aux problématiques de la mer, en particulier de la Mer du Nord » affirme-t-il. Pour ses recherches, il procède « à l’observation des mammifères marins à bord d’avions ». Un de ses confrères, Thierry Jauniaux explique qu’une des unités de recherche essaye de déterminer les causes de décès d’oiseaux et de mammifères marins dans la Mer du Nord. Ils aimeraient « comprendre pourquoi des dizaines de Marsouins se sont échoués récemment ». Ils viennent donc à la pêche aux informations et se disent « curieux » de voir le matériel utilisé par le navire scientifique.

L’équipe accueille régulièrement sur le bateau des scientifiques. Ceux-ci sont volontaires pour passer une période de deux à trois semaines à bord. Ils sont formés de manière approfondie aux différentes techniques de recherche. C’est l’occasion de partager un peu plus. Ainsi certains développent par la suite des projets dans leur région. C’est le cas au Maroc où l’idée a fait son chemin. L’action du Song of the Whales a des effets concrets. Aux Açores, la prise de conscience a permis avec succès de substituer à la chasse des circuits d’observation touristique. Cette rencontre fera-t-elle des émules à Bruxelles?

Prochaine escale pour le bateau : Malte au mois d’avril, puis la Crète et la Turquie.

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 20:00

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Maciej Giertych, eurodéputé polonais auteur d'un pamplet antisémite portant le logo du Parlement européen a reçu aujourd'hui un blâme du président du Parlement, Hans-Gert Poettering. Ce dernier a déclaré "regretter profondément ce qui est objectivement une violation sérieuse des droits fondamentaux, et en particulier de la dignité des êtres humains, auxquels notre institution adhère fortement".

Si l'eurodéputé persiste dans sa prise de position, il pourrait faire l'objet de sanctions plus lourdes comme la privation de ses indemnités ou même sa suspension. Faut-il attendre qu'il développe encore davantage ses thèses antisémites pour prendre ces sanctions? Il paraît étonnant que de tels propos lui vaille simplement un avertissement qui s'apparente plus à une heure de colle. En tout cas il rentre dans l'Histoire en étant le premier eurodéputé a recevoir un blâme. Brillant... (Belga)

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 19:45

Le 21 mars prochain, près de 300 couples se sont inscrits pour une grande cérémonie de mariage qui aura lieu à Saint-Nicolas. Ils prononceront symboliquement leurs voeux sur la Grand Place pour protester contre le refus du nouvel échevin (maire), Wouter Van Bellingen, de marier plusieurs habitants d'origine africaine.

Ce refus a été qualifié d'acte raciste et la presse en a fait l'écho. Et pourtant l'échevin déclare avoir reçu de nombreux témoignages de sympathie. Cette cérémonie géante se fera dans le cadre de la journée internationale contre le racisme. (Belga)

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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 19:22

photo-copie-5.jpgC'est l’ébullition ce mardi à l’école n°4 de la Place Bethléem. Les enfants de deuxième primaire participent dans la bonne humeur à « l’atelier du goût » animé par Alain Boschman, chef coq, sous les yeux de Marie Arena, ministre-présidente de la Communauté française chargée, de l’éducation. Les yeux bandés, ils découvrent de nouveaux goûts comme cette salade de tomate aux crevettes qui remporte un franc succès. Il faut au départ dépasser sa peur de l’inconnu. Diogo, un des écoliers, s’«amuse beaucoup avec ces jeux ». Il «aime bien manger plein de choses différentes» et pense à devenir cuisinier.

phot-copie-4.jpgLa Communauté française souhaite lutter contre l'obésité chez l'enfant depuis plusieurs années. Pour cela les ministres Marie Arena, Catherine Fonck et Claude Eerdekens ont lancé le programme de promotion des attitudes saines. En matière d’alimentation, « l’état des lieux des cantines » , réalisé en mars dernier, se concrétise par un programme pour les écoles axé sur quatre points : formation du personnel de cuisine ; éducation aux goûts et aux saveurs ; labellisation des écoles ; réalisation d’un guide pratique pour des cantines scolaires de qualité.

Il s’agit d’une possible réponse à l’«énorme problème de poids chez l’enfant », selon Annick Hebrant, infirmière SPSE (Service de Promotion de la Santé) dans l’école. Pour elle, il y a toute une rééducation à faire car « les enfants mangent mal, ils manquent d’énergie et ont des caries à cause des sucreries et autres barres chocolatées ».

Il y aura 240 « ateliers du goût » dans les écoles primaires de la Communauté française. Ceux-ci seront animés par 17 grands chefs (voir encadré). Ils ont répondu présent pour transmettre aux plus jeunes leur passion du goût et des saveurs. Marie Arena souligne l’importance de « sensibiliser les enfants car ils sont vite enfermés dans certains goûts alimentaires » . Elle ajoute que « le fait de titiller leurs papilles de façon ludique leur permet de s’ouvrir plus facilement ».

Les écoliers goûtent ainsi à divers ingrédients qu’ils essayent de reconnaître. Ils doivent répondre à un petit test-jeu qui les incite à utiliser le nez, la bouche mais aussi les mains. Ils sont unanimement ravis, une petite fille projette de « faire des crevettes à la tomate » à sa maman. L’impact immédiat auprès des écoliers semble certain, il reste à déterminer à terme si leurs habitudes alimentaires en dehors de l’école s’amélioreront.

 

Trois questions à Alain Boschman, chef coq animateur d'atelier du goût

 

photo-copie-5.jpgRacontez-nous votre« atelier du goût » ? 

J’essaye de faire découvrir aux enfants trois sens : le goût, l’odorat, et le toucher. On leur fait d’abord sentir des choses connues comme le café, la lavande, la vanille, le tabac, le cacao. Puis je leur fait toucher, les yeux bandés, différentes textures comme  de la farine, du sucre, des raisins secs, du fromage râpé. Je leur fait goûter des fruits comme l’ananas, la mandarine, l’orange, la pomme. Enfin ils boivent de l’eau sucrée, salée, au citron ou au pamplemousse. Ils doivent à chaque fois essayer de deviner ce qu’ils goûtent, sentent ou touchent.

Pourquoi participez-vous à ce type d’action ?

Cela fait six ans que je fais ça. Je fais gratuitement un suivi dans les écoles et auprès des écoliers au fil des années. Je crois qu’il faut bouger par rapport à l’obésité, il faut la combattre en rendant du plaisir à la bouffe et pas en supprimant les fast-food. Faire des jeux avec les enfants me plaît, le côté ludique leur permet de s’ouvrir. Je tire une satisfaction énorme quand à la fin les marmots m’applaudissent et viennent m’embrasser. Ils ne trichent pas, ils mangent vos paroles et vous font confiance. Il faut de l’instinct, beaucoup de cœur pour travailler avec eux. Mais aujourd’hui où c’est mon jour de congé, c’est ma bulle d’oxygène.

Pensez-vous que ce programme puisse porter ces fruits dans la lutte contre l’obésité notamment ?

J’espère qu’on va pouvoir changer un petit quelque chose, pour le moment c’est sûr que ce sont des paillettes. J’aimerais pouvoir sensibiliser au moins dix pour cent des enfants avec l’atelier et je m’investis complètement là dedans. J’espère que le plaisir de l’alimentation va l’emporter mais même si on aimerait changer les choses je n’ai pas de baguette magique. Il faut aussi que tous les acteurs concernés s’impliquent : les parents mais aussi les hommes politiques. 

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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 22:29

Moins de 500 morts sur les routes par an d’ici à 2015. Tel est l’objectif chiffré annoncé lundi par la Commission Fédérale Sécurité Routière (CFSR) lors des Etats Généraux de la Sécurité Routière 2007 (EGSR).

Crée en juin 2001 par le gouvernement belge, les EGSR veulent lutter contre l’insécurité routière. La première édition de février 2002 avait l’ambition de réduire de moitié le nombre de tués sur les routes pour 2010.

L’objectif intermédiaire était de ne pas dépasser les 1000 morts en 2006. Cinq ans après, si le nombre d’accidents corporels n’a pas baissé, leur gravité s’est réduite de façon notable. En 2005,  on note une baisse de 27% de tués par rapport à la période 1998/2000 (troisième meilleure progression au sein de l’Union Européenne). L’année 2006 compte seulement 1000 morts contre 1500 en 1998/2000. Malgré tout, la CFSR estime que la Belgique reste à la traîne par rapport à d’autres pays comme les Pays-Bas, la Norvège ou la Suède.

Ces seconds Etats Généraux s’inscrivent dans une volonté réaffirmée  d’améliorer par tout les moyens la sécurité de nos routes. Comment ? En mettant en place le plan d’action des Etats Généraux pour la sécurité routière. Il définit les priorités qui constituent des jalons politiques pour la période 2007/2015. Tour d’horizon :

 

Créer une banque de donnée des infractions auprès du service fédéral Justice afin d’accroître la lutte contre la récidive.

Des cours sur le code de la route et les comportements routiers seraient mis en place dans le cursus scolaire officiel, à tous les niveaux (aussi bien à l’école primaire que dans l’enseignement secondaire).

Améliorer les instruments de mesure et  les indicateurs de sécurité routière afin de mieux évaluer les progrès effectués et d’orienter les politiques.

La simplification du code de la route doit être finalisé rapidement pour le rendre plus compréhensible et mieux respecté. Cela passe aussi par une signalisation plus claire et mieux perçue des usagers.

Optimiser l’organisation du travail policier avec notamment une politique criminelle transfrontalière donnerait la possibilité de sanctionner des conducteurs étrangers commettant des infractions en Belgique.

Proposer et étendre des peines alternatives afin d’éduquer tout en sanctionnant. L’infrastructure routière doit être aménagée pour en renforcer la sécurité. Il convient également d’identifier clairement les endroits et les moments facteurs de risques.

Optimiser l’aide au victimes passe par de meilleurs soins et un accompagnement adapté. L’assistance médicale doit travailler en lieu avec les services d’aides aux victimes.

Impliquer encore plus l’ensemble des citoyens permettrait de mieux sensibiliser et d’œuvrer collectivement à l’amélioration de la sécurité routière.

Dans certains cas, la Commission propose d’installer  un « alcolock » qui teste le taux d’alcoolémie du conducteur avant le démarrage de la voiture. L’idée d’un limitateur de vitesse pour les accrocs de la vitesse est également annoncée.

Enfin, l’instauration de la limite du taux d’alcoolémie à 0,2 pour mille (au lieu de 0,5) pour les jeunes conducteurs pendant la période provisoire a été évoquée.

Pour Renaat Landuyt, Ministre Fédéral de la Mobilité, présent aux Etats Généraux, il convient de faire des efforts supplémentaires, notamment en matière d’application des peines. Il estimait dimanche que « le parquet est trop laxiste » dans la lutte à mener. Luc Van Ausloos, avocat général près de la cour d’appel de Mons, a rejeté cette critique : « Lancer ainsi l’idée de supprimer les parquets est scandaleux, cela mérite plus de nuances. ».  Le rapport a globalement suscité l’enthousiasme des personnalités politiques présentes.Réel intérêt ou perspective électorale?

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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 16:31

Vous cherchez un emploi ? Un logement ? Vous n’avez pas accès à Internet ? Alors il vous faut vous armer de patience. En Belgique, seulement 57% de la population dispose d’un accès (contre 78% aux Pays-Bas et en Norvège). La « fracture numérique »  ne fait souvent que renforcer les difficultés sociales. Le Groupe de Travail Inter-parlementaire  pour l’inclusion sociale  ATD Quart Monde organisait vendredi au Sénat un colloque intitulé « Fracture sociale, fracture numérique ». Le Ministre de l’Intégration sociale et de l’Egalité des Chances, Christian Dupont, ainsi que la princesse Astrid étaient présents. Objectif : convaincre les autorités fédérale et fédérées d’appliquer une baisse des coûts d’Internet pour réduire cette fracture.

Différentes mesures pour y arriver : recyclage des anciens ordinateurs, baisse du prix de l’ordinateur, diminution du coût de la connexion Internet, utilisation plus simple de logiciels libres, meilleur accès via des locaux publics, encadrement des organismes sociaux.

Christian Dupont, voit dans ces mesures la réponse à une exigence démocratique majeure, elle doit être une priorité politique pour tous.  Il souligne qu’Internet n’est pas un luxe mais un service de base dont tout le monde a besoin puisque de plus en plus d’annonces intéressantes de logement ou de travail s’y trouvent, tout comme certains services des administrations.

 

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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 16:26

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Surprise! Une dizaine de personnes ont reçu par la poste ces quinze derniers jours une lettre qu'ils n'attendaient pas trop. Des procès verbaux leur réclamant une amende de 250 euros. Ce qu’on leur reproche? Avoir manifesté sans autorisation le 30 octobre dernier devant l’ambassade du Mexique à Bruxelles.

Appuyées pas la Ligue des Droits de l’homme, ces personnes souhaitent dénoncer la menace exercée par la ville sur le droit de manifestation (article 26 de la Constitution). Elles vont donc, par l’intermédiaire de leur avocate, Me Selma Benkhelifa, entamer une procédure de recours administratif.

Cet incident rappelle la manifestation spontanée de ressortissants kurdes devant l’ambassade de Turquie, en avril 2006. L’avocate souligne que les manifestants avaient alors gagné le recours mais qu’ «il n’y a malheureusement pas de jurisprudence» dans ce type de cas.

Cette manifestation pacifique, qui s'est déroulée dans le calme, se solde par une amende ubuesque, quel en sera l’épilogue?

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8 mars 2007 4 08 /03 /mars /2007 09:10

Vous êtes seule dans la rue et vous avez un malaise? Les jambes tremblent, les mains se crispent? Touring , société d’assurance, d’assistance et de dépannage propose une innovation pour faire face à ce genre de problème. Un appareil mobile qui permet à l’utilisateur en détresse d’être secouru 24h sur 24, soit par un service d’urgence, soit par ses proches . Ce type de produit existe déjà sur le marché, seulement is se limitait à un rayon de 50 mètres autour du domicile pour l’usager.

Le développement de ce système entre dans une nouvelle orientation souhaitée par l’entreprise. Habituellement spécialisée dans l’assistance technique, la société souhaite développer un nouveau département pour la Belgique d’assistance aux personnes, ici la prise en charge médicale d’urgence. Il s’agit pour Thierry Willemarck, administrateur délégué, d’« un besoin à rencontrer et à satisfaire ». En effet, en Belgique, seulement 2% des personnes concernées font appel à ce type de service.

Le  Medicare mobile  fonctionne comme un GSM, il donne la possibilité d’être protégé tout en ayant une mobilité illimitée. Le boîtier de la taille d’un téléphone portable est muni de deux boutons, un vert et un rouge. Une pression sur l’un met en contact direct avec les proches susceptibles de porter secours, le second relie à la centrale d’urgence gérée par la société d’assistance. Celle-ci appelle alors la personne et lui demande si elle souhaite une ambulance. De plus, il est muni d’un système inédit d’alarme en cas de chute, lorsque l’appareil passe d’une position verticale à horizontale. L’usager dispose alors de trente seconde pour désactiver une pré-alarme. S’il ne le fait pas un SMS est envoyé à une personne proche qui l’appelle pour voir ce qu’il en est.

Quand l’usager choisit ce produit, il établit un contrat d’assurance avec  Touring , lui garantissant ainsi une prise en charge totale des services fournis (transport en ambulance, soins médicaux).

Télé-Secours, leader Belge de la télé-vigilance avec 14 000 abonnés, ne propose pas encore de modèle mobile similaire. Cependant, un nouvel appareil est en cours de développement depuis deux ans. Il permettra de localiser la personne grâce à un GPS intégré et d’ainsi étendre le rayon de couverture des systèmes préexistants. Entrée sur le marché: courant octobre prochain. Malgré tout, Bernard De Roover avoue qu'il "ne sait pas s'il y aura beaucoup de demande pour ce type de service".

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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 17:27

Les élections fédérales arrivent et les organisations de consommateur (OC) en profitent pour se faire entendre des candidats. Le Centre de Recherche et d’Information des Organisations de Consommateurs (CRIOC) pose plus de soixante revendications dans son mémorandum. Il compte mettre en place un baromètre pour évaluer leur prise en compte par le prochain gouvernement.

 

Les recommandations couvrent quatre différents domaines : une meilleure application de la législation mise en place pour défendre le consommateur, la création d’un cadre légal permettant aux OC de négocier des accords collectifs sur la consommation, un accès facilité à la consommation (généraliser le concept de service universel à des produits et des services comme l’eau, l’énergie, la poste et l’Internet ; rendre plus accessible les lieux publics et  les transports en commun auprès des personnes à mobilité réduite), et enfin le renforcement de la protection du consommateur, en particulier les personnes plus vulnérables (problèmes sociaux, de santé, de mobilité ou appartenant à une minorité culturelle).

 

Mais l’aspect le plus novateur tient dans la suite que le CRIOC compte donner à ce mémorandum. Le texte est envoyé dès maintenant aux présidents des différents partis politiques présents aux élections fédérales. Par la suite, le Centre va créer un baromètre du suivi de ses propositions pendant la législature à venir. Il mettra en perspective les engagements pris par le gouvernement avec leur mise en œuvre effective (tant dans la législation mise en place que dans ses effets concrets). Pour Marc Vandercammen, Directeur général du CRIOC, l’objectif avoué est de « jouer la transparence en mesurant par des études qualitatives l’effet sur le terrain des annonces faites ». Ce baromètre sera publié sur Internet et mis à jour tout au long du prochain mandat. Il permettra de suivre en temps réel les progrès escomptés dans la défense des consommateurs.

 

Réaction positive au P.S. : Elio Di Rupo pense que l’élection doit être un dialogue avec les forces vives du pays. Il souligne les avancées que cette législature a apporté aux consommateurs : accès aux services bancaires et de l’assurance, action contre le surendettement, accès à la justice. Certaines pistes évoquées par le CRIOC rejoindraient les propositions du P.S. pour la législature à venir. Il propose d’échanger et d’approfondir ces pistes lors d’une rencontre avec les OC mercredi 14 mars à 9h à la maison du P.S.

 

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